21 février 2006
Les saturnales viciées
C'est le blockhaus total ! Inéluctable !
Un rien... et tout est liquéfié par la peur.
PEUR ! TORPEUR !
Epouvante devant le précipice !
Au fond, s'agite les lumières des corps qui ne veulent pas lâcher prise...
Au fond, rugit la gorge asphaltée des hommes somnanbules.
Et je vois.
Je vois la symphonie de la redondance et du toujours pareil.
Je vois l'incompréhension et l'éclosion sans faille de la souffrance.
Je vois le mystère entre les failles irradiées de nos larmes.
Et j'écoute.
J'écoute les plumes de l'amour qui fuient l'astral devant tant de douleur.
J'écoute ce qui est, sans juger de sa raison d'être.
J'écoute le ventre de l'angoisse se dissoudre en moi.
Une éclaircie...
Je suis devant le Grand Je suis de toujours et d'à jamais.
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